Tous les jours, toutes les heures, les minutes, les secondes, une personne meure dans le monde. la plupart du temps de maladie ? Oui peut être mais beaucoup meurent encore des guerres de religion, des guerres d’envahisseurs ou de la main de barbares de la pire espèce. On meure d’un regard, d’une réflexion, la vie d’un être humain n’est plus quelque chose de vitale. Ce qui vient d’arriver sur un trottoir de Paris quelques heures avant le triomphe de nos bleus nationaux, relève de la plus grande horreur.
Un homme a été assassiné il s’appelait,
Federico Martin Aramburu
C’était un joueur de rugby, du pays basque double champion de France.
Son assassin faisant preuve d’un grand courage n’a trouvé d’autre issue que dans la fuite mais a été retrouvé aux portes d’une guerre où des populations civiles sont elles aussi massacrés.
Le monde du rugby s’est retrouvé dévasté devant ce fait horrible. Il m’a semblé normal de rendre hommage à cet homme de grande valeur. De tous les éloges reçus de la part de ses amis, de ses partenaires et adversaires rugbymen, je n’en ressortirait qu’un,
cet homme était une « lumière « .
On glorifie souvent un homme pour ce qu’il a fait mais là, c’est pour ce qu’il était.
Les Socios de l’aviron bayonnais réitèrent à sa famille, à son épouse et à ses enfants, leurs plus sincères condoléances. Ce drame ne doit pas rester sans réponse, tout le monde du rugby doit être avec cette famille et je sais que beaucoup de ses anciens coéquipiers répondront présents.
Adieu
« Fédé », Adieu Champion, Repose en paix.