C’est encore à la relevée de ce samedi 28 janvier que « nos petits » allaient affronter une équipe de Brive remise sur pied après 3 victoires successives en Top 14. Fallait il craindre ce match ? était ce un match capital pour la suite ? Je fais partie de ceux qui pensaient que si ce match était important, il ne fallait surtout pas se prendre la tête et continuer à croire en nos vaillants guerriers ! Toutes les grosses équipes reçues à Jean dauger se sont cassées la tête et il n’y avait pas de raison que le 13ème du championnat vienne y dicter sa loi. Sans minimiser et avec respect, si « nos petits » mettaient l’intensité et l’engagement demandés, la victoire devait être au bout.
L’entrée des joueurs sous notre chant universel démontrait avec ce huitième guichet fermé que quelque chose se passait au royaume de Navarre. On a vu en cette première mi temps un match engagé, où le jeu était porté sur les avants. Et si le début se déroulait sur un faux rythme, le magnifique essai de Buliruarua après un jeu en première main, une prise d’intervalle de Maqala et la porte ouverte à Morahan pour une dernière passe (qui fait lever tout le stade), démontre que l’envie est toujours la et que rien ne sera lâché.
Le match reste serré et on si relève des occasions manquées des deux cotés et une bonne défense de chaque coté, rien n’est joué à la pause et le score de 10 à 6 permet aux supporters de se lever et de se réchauffer autour d’un « bon demi »!
Comme souvent, la donne allait changer en deuxième mi temps. c’est d’abord Camille Lopez qui engrange avec plusieurs pénalités réussies, « nos petits » gardent la ballon et « nos gros » ne lâchent rien. Le combat s’intensifie et la domination Bayonnaise s’accentue. On voit aussi un engagement physique qui ne faiblit pas et les Brivistes ont beaucoup de mal à suivre. C’est en force que Thomas Ceyte marque le deuxième essai, le score prend un peu d’ampleur. les supporters commencent à croire à un possible bonus offensif. C’est ce qui arrive et toujours en force , Mathis Perchaud marque l’essai bonifié de délivrance. C’est encore sur un groupé pénétrant que l’arbitre accorde un quatrième essai. Le bonus est protégé et jean dauger s’enflamme.
l’invincibilité à domicile continue et la place de quatrième avant le match du racing n’est plus anecdotique.
A relever le constat de Patrice Collazo , »« Qui a mis les Bayonnais à la lutte avec Brive en début de saison ?, s’est étonné le manager du CAB. Les médias ? Eux-mêmes ? » Assurément les deux. « Force est de constater qu’aujourd’hui, ils sont en haut du classement. Pas grand-chose ne me surprend avec eux. Toutes les équipes du top 6 sont venues perdre ici. » ».
Grégory Patat. « Aujourd’hui, on a envoyé un signal fort. On a un matelas assez intéressant. Mais on va faire étape par étape. J’ai un groupe travailleur, simple, humble, et qui a besoin de se challenger semaine par semaine. Si on envoie des objectifs trop loin, ça va être compliqué ».
Guillaume Rouet. « Si jamais le maintien est acquis, on pourra se permettre de regarder plus haut. Pour l’instant, franchement, sans langue de bois, on n’en parle toujours pas ».
Le deuxième ligne Thomas Ceyte, lui, manie l’ironie : « On est clairement dans nos objectifs : le barrage à la maison, la demie à Anoeta juste à côté, et si tout se passe bien, on devrait être au Stade de France pour jouer le Brennus (sourire). Évidemment, ce n’est pas vrai. On ne se prend pas la tête. On en rigolait dans les vestiaires.
et pour conclure, Grégory Patat veut bien l’accorder : « On ne va pas se cacher, pour un promu, être 5e au classement, ça détonne. »
Chapeau, bravo, merci, le peuple bayonnais est en joie. Encore un dimanche où au réveil, même le plus grand des grincheux va montrer un léger sourire. Le Valhalla vous est acquis messieurs les joueurs, pareil pour le staff et les instances dirigeantes. notre soutien vous est du et nous sommes fiers de vous et de votre engagement.
AUPA BAIONA