Et pourtant, il suffisait de presque rien !

Un stade en folie qui applaudit et porte ses joueurs à chaque moment. Un stade de couleur où chacun se lève et agite son drapeau. Un stade inondé de lumière avec un soleil qui chauffe et un ciel bleu dégagé!! Un stade à guichets fermés …Bienvenue à Jean Dauger ! Ah non pardon, nous sommes à Aimé Giral, haut lieu du rugby Perpignanais. Un stade où lors notre dernière visite, « nos petits » étaient repartis avec 66 points dans la musette.
Ils nous attendaient, on le savait et pour rappel le match aller, très dur dans l’intensité et l’engagement, s’était terminé sur une courte victoire de « nos petits ». Il fallait que les planètes soient bien alignées pour vaincre cette malédiction d’Aimé Giral où nos joueurs n’avaient que rarement obtenu de résultat positif.

Est ce du à une envie moindre, à une fatigue physique, à un manque d’engagement ? En ce début de première mi temps, nos Bayonnais subissent et chaque faute se paye au comptant. Avec en plus un ballon a double effet, un rebond favorable et un ovale qui roule comme une balle de tennis jusqu’à l’en-but    Bayonnais , tout cela pour deux  essais Perpignanais.

Et pourtant tout peut encore se passer car le combat n’a de cesse des 2 cotés. les défenses se resserrent et  Orabè après avoir cassé un placage, prend l’intervalle pour un essai de Buliruarua. Un joueur impressionne dans cette première demi-heure, le jeune Tuilagi est de partout. 21 à 10 à la 24ème minute.

Un exploit de De la Fuente amène le quatrième essai des Perpignanais. 28 à 13 à la mi-temps. 28 points encaissés au cours d’une première période de grande intensité marquée par une domination des catalans où le jeu fait place à un beau spectacle.

Denis Marchois : « Une semaine avec un peu moins de qualité, un peu moins d’implication. Ça se fait ressentir sur la première mi-temps, dans les 10-20 premières minutes. On le savait, que ça allait ressembler à ça. on n’a pas su contrer leur jeu. Et ils ont très bien joué. Ils ont su déplacer le ballon. Nous fixer dans l’axe avant de nous contourner. Je pense qu’il faut les féliciter. »

Le score est lourd et prendre 28 points dans une mi-temps semble irrémédiable pour une victoire à l’issue.

Et pourtant.

L’entrée de nouveaux joueurs, une implication totale, une reprise d’engagement changent un peu la donne. « Nos petits » ne lâchent rien et un long Groupé pénétrant de plus de 30 mètres propulse Van Jaarsveld dans l’en but perpignanais. Bientôt suivi d’un bel essai d’Orabé servi par Buliruarua après une percée sur plus de 20 mètres. 28 à 27 à la 53ème minute.

Le point de bonus défensif est à la portée de nos joueurs malgré une pénalité réussie par les catalans. Tout va se décider sur les douze dernières minutes. Une dernière pénalité sifflée après une mêlée met fin à tout espoir et Bayonne perd au bout du temps additionnel. Chaque équipe a eu sa période mais c’est Perpignan qui finit par s’imposer. « nos petits » marquent un temps d’arrêt dans leur progression.

Que dire de cette défaite ? Nous avons quoique que l’on dise une équipe qui impressionne, une équipe de combattants qui si elle n’a pas donné l’impression de tout mettre en oeuvre sur une première mi temps, s’est régénérée après le passage aux vestiaires. il ne faut pas oublier que nous sommes promus et nous devons faire en sorte que nos joueurs aient les supporters avec eux même dans le cas présent. La lecture de certains commentaires n’ont pas lieu d’être et cela est pour moi inadmissible.

Denis Marchois : « j’espére que ce sera une piqure de rappel. On essaie de tirer toujours du positif et quand on y réfléchit, on peut se dire que ça peut nous remettre la tête à l’endroit. Ça peut nous réveiller ou nous faire prendre conscience que c’est compliqué. Que quand on parle du top six, qu’on commence à se dire « bon, on va essayer d’avoir l’appétit, ça passe par chaque minute sur le terrain à le prouver. Là, on a passé pas mal de minutes sans afficher cette envie, et ça donne zéro point. Si on veut rester dans le top six et si on veut vraiment s’amuser dans cette fin de saison, il faut que chaque minute sur le terrain, on en soit conscient et qu’on les fasse à fond. »

Gregory Patat : « On a voulu protéger les joueurs. À froid, on va analyser ça. Est-ce que je me suis trompé sur l’équipe ? La planification de la semaine ? On a voulu jouer la fraîcheur, j’ai pas vu une équipe avec de la fraîcheur. On a voulu préserver le groupe et…. Pas que les joueurs, nous à nous remettre en question pour trouver des solutions pour le futur, moi le premier. Il y avait l’opportunité de faire quelque chose à Perpignan. »

« Le bonus ? Est-ce qu’on le méritait vraiment ? Reste une regret car on a retourné une situation. On a subi sur la dernière mêlée. Pas sur revenir dans leur camp, pas su le garder, on le méritait pas. »

Une longue semaine de repos qui fera du bien à nos petits et une semaine d’entrainement pour préparer la rencontre contre les palois. Guichets fermés à AONETA, 40 000 spectateurs, un match de folie qui s’annonce. On sera présent, on saura enflammer cette rencontre et on croit en vous comme jamais.
AUPA BAIONA

 

 

 

 

Enregistrer

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.