l’horizon s’est obscurci au delà de ce que l’on pouvait croire !

Un match dans la douleur, un match comme on n’en avait pas vu depuis 2 ans.

MAIS
Faut il jeter tout ce que l’on a aimé ?

Faut il tout remettre en question pour le troisième match de l’année ?

Une chose est sure, c’est qu’une grosse gifle et souvent meilleur que dix petites gifles. Et la on en a pris une grosse. Castres s’est nourri de nos erreurs et a bien sur mérité largement de l’emporter.

Après avoir rapidement revu à tête reposée ce match, l’évidence apparait, il s’avére que notre collectif si souvent applaudit, a largement manqué sur ces 80 minutes de souffrance. Est ce du aux conditions météorologiques ? ce sont les même pour les deux équipes. Est ce du à un certain confort qui se serait installé ? Nos leaders étaient sur le terrain pour y remédier.

On s’aperçoit que le collectif guide souvent l’intensité, qu’il est aussi valeur d’un engagement total et d’une vision de jeu élargie.
On a eu les occasions mais le dernier geste n’est pas juste, un deux contre un qui n’aboutit pas, par absence de la dernière passe ou un 4 contre un stoppé par un coup de pied contré !

La touche Véritable problème ou le soutien qui tarde à venir !

Alors pour moi cela est trop GROS .Ce n’est que la vérité d’un jour. Pas la vérité du futur. Il est facile de lire sur les réseaux sociaux les remarques acerbes de certains. L’amour se transforme souvent en haine faisant écrire des choses que l’on ne pense pas après ! Ne pas douter de tout, il reste 23 matchs à disputer dont DOUZE sur notre Stade de ferveur.

Je ne pense pas que nos joueurs en vacances vont se satisfaire de cette rencontre et surtout que notre Staff ne va pas tout mettre en oeuvre sur cette longue attente pour remettre les pendules à l’heure.

Alors OUI je crois encore et toujours en cette équipe, en son Staff et en ses supporters. Plus dure est la chute, plus l’envie de se relever est forte. allez les « les petits », 100 fois sur le pré vous allez remettre votre ouvrage afin que cet horizon redevienne bleu.

Pour finir deux interviews longues mais révélatrices

Denis Marchois : « Besoin de rester à notre place »

« Ce qui s’est passé… Il s’est passé plein de choses. On choisit de commencer face au vent et avec le recul, peut-être un mauvais choix. On fait pourtant une belle première mi-temps. Malheureusement, ils rentrent très bien dans leur seconde mi-temps et nous, on n’est pas sortis des vestiaires. Le score est mérité pour eux. Ils ont fait un très bon match. Nous, on a beaucoup de questions à se poser. Rien n’est fini, rien, rien n’est perdu. Mais voilà, il faut que ça serve de leçon. On n’a jamais pris une défaite de la sorte. On voulait tout sauf ça. C’est ce qui s’est passé. »

« On n’arrive pas à aller jouer chez eux, on ne tape pas derrière leur gros rideau. On se fait contrer, on enchaîne les mauvais choix. On fait le plus dur en arrivant à percer malgré tout, mais le plus simple ou sur le dernier geste, on passe à côté. En mêlée et en touche, on n’a pas non plus été au niveau. C’est la punition. »

« Un match à l’extérieur… Une victoire c’est magnifique, un point c’est chouette et au pire du pire, il faut faire un beau match au niveau contenu, pour ne pas avoir de regrets. On ne mérite pas une victoire, on ne mérite pas un point. Et sur le contenu, on passe à côté. C’est la sentence. Après, on verra en décembre… Peut-être que je vous dirai que ce revers on nous a fait du bien, avant de lancer cette seconde prépa de six semaines. On a besoin d’être besogneux et de ne pas être mis en avant. On a besoin de rester à notre place, c’est-à-dire un petit club qui essaie de montrer un beau visage à chaque match. Donc, probablement que ça va nous faire du bien et j’espère qu’on va rebondir, qu’on va en tirer les leçons. Il ne fallait surtout pas que ça se passe comme ça et ça s’est passé comme ça. À un moment, on peut perdre, on peut gagner au rugby, mais on doit montrer un beau contenu et de belles choses, ce qu’on n’a pas fait. »

Grégory Patat : « Ce n’était pas nous… »

« On n’a joué pas collectivement. On avait choisi de prendre le vent contre en première mi-temps parce qu’on voulait défier les Castrais sur leur territoire. Mais on n’arrive pas à les mettre, puis notre conquête était défaite. On a eu deux occasions réelles et face à des équipes comme ça, ça ne loupe pas. 16-0 à la mi-temps, on y croyait toujours. Il n’y avait pas le feu. Maintenant, quand on encaisse un essai au retour des vestiaires, tout s’écroule. Après ? C’est une bouillie de rugby. Notre indiscipline ne nous aide pas non plus. »

« Ce qui fait mal aujourd’hui, c’est qu’on n’a pas retrouvé notre collectif quand on a été mise sous pression. On a explosé tout simplement, il n’y a rien qui a fonctionné. On n’a pas été suffisamment consistant pour espérer quelque chose… et Castres reste Castres à domicile. Notre indiscipline ne nous aide pas non plus. Et quand on montre un tel visage à l’arbitre, c’est difficile. Puis, en rugby, quand une équipe rentre dans la tête de l’autre, c’est très difficile de refaire surface quand rien ne va. »

« Ce que je regrette, c’est que dans cette difficulté, on n’a pas su se réunir et refaire surface collectivement. On a joué individuellement, ce n’était pas nous tout simplement. Les leaders (Rémi Bourdeau, Arthur Iturria, Camille Lopez, Maxime Machenaud et les autres, ndlr)… Il n’y a pas de comparaison et de remise en question. Les joueurs restent des êtres humains. Camille a fait le match qui l’a fait boire et on se disait que peut être Pierre n’allait pas pouvoir assumer pleinement son statut. Je pense qu’il a été très efficace ce soir. C’est un ensemble. Les leaders, il faut les mettre aussi dans l’avancée, dans un confort. Pas de mêlée, la touche, on perd le ballon quand on est dans leur camp. Quand on est sous l’eau, même pour de tels leaders c’est difficile. »

« Le Top 14 est tellement homogène et tellement difficile que lorsqu’on met moins d’intensité, dès qu’on est approximatif… on prend une fessée, tout simplement. Il ne faut rien remettre en question, tout comme on n’a pas surévalué nos premières performances. Maintenant, on va partir en vacances, on va se retrouver pour une autre préparation et ce sera un autre championnat, tout simplement. »

Maintenant et pour deux mois, il n’y a qu’une chose qui compte, c’est le soutien total en notre équipe nationale. Que la force soit avec elle et enfin une première étoile sur le maillot!

AUPA BAIONA

Un commentaire

  1. Il est vrai que nos joueurs n’ont pas jouer collectifs , plus les fautes mais ça arrive à d’autres aussi . Moi je crois en notre équipe . Je ne comprends pas les gens qui les dénigrent .Tout le monde fait des erreurs . Alors toujours AUPA BAIONA .

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