La longue et dure complainte du supporter !

Vendredi 22 décembre – 18 H 30, allez il est presque l’heure d’allumer la télé pour voir le match au stade Aimé Giral. Elle me plaît la composition d’équipe de nos « petits » mise en place, c’est costaud partout et je ne comprendrais pas qu’on ne ramène pas un résultat positif. Donc pas de crainte particulière, on ouvrira une bière à la mi-temps. Allez les gars, du combat de partout comme vous savez si bien le faire, de l’engagement et de la vitesse et hop !, ça va le faire !

Samedi 22 décembre – 21H 00, Je n’ai pas envie, envie de rien. La bouteille de bière pas ouverte s’est réchauffée sur la table et j’ai envie de la jeter contre la Télé ! J’ai oublié les rêves et toutes ces choses qui  font l’envie et le plaisir aussi…
Qu’on me donne l’envie, l’envie d’avoir envie ! Me reviennent ces paroles du « Patron », je commence à dégoupiller, je dois sortir dans la nuit sombre et je prends le chien qui lui n’a aucune envie de sortir. Tout en marchant, je revoie la tête du Coach à l’issue de ce match. Je pense que ça a dû remuer dans le vestiaire !

Je rentre car cela ne se calme pas, la nuit va être courte.

Samedi 23 décembre – 09 H00, Une nuit courte avec des images qui reviennent, des pensées déplaisantes. J’ai essayé d’expliquer l’inexplicable, j’ai essayé de comprendre l’incompréhensible, j’ai tout essayé mais je n’ai trouvé aucune réponse. Comment une équipe a-t-elle pu rendre une telle partition ? J’ai lu sur les réseaux sociaux pour voir si quelqu’un pouvait expliquer et là alors c’est la déferlante. Que de haine après tant d’amour. Je peux le comprendre car la barre avait été mise très haute. Mais que s’est il passé hier soir au pays Catalan ?

Les conditions météorologiques dont on ne s’est pas servi surtout en première mi temps. Même si c’était un vent tourbillonnant, on l’avait dans le dos et peu de dégagement pour aller dans les 22 m Catalans.

La furia Catalane mais on le savait et combien de contre rucks qui nous ont fait reculer et tomber sur la tête. Aimé Giral, terre très hostile où nous avons rarement gagné et pris des plus 70 points. Trop de confiance, un manque d »envie, d’engagement. Peu de collectif et peu d’intensité ? Aprés tout ce que « nos petits  » ont montré en Irlande et contre le écossais ! seul le roi Arthur nous a mis un peu de baume au coeur.

MAIS

Je suis pas un spectateur, je suis un Supporter de longtemps et il n’est pas question de renier ce que j’ai adoré. Ce supporter décrit plus haut me ressemble comme à tant d’autres. Je serai à jean Dauger pour le match contre le Racing prêt à chanter, prêt à crier. J’attendrai autres choses de vous messieurs les joueurs. N’éteignez pas cette flamme qui nous anime, redonnez nous du plaisir et on sait combien vous le pouvez. Nous serons de nouveau seize sous le soleil Bayonnais prévu. Et surtout ne pas oublier que nous allons recevoir plus que nous déplacer.

 » Allez les petits « , on y croit et on sera toujours avec vous.

AUPA BAIONA

Quelques interviews à l’issue ,

Camille Lopez :

« Aujourd’hui, il n’y a rien. On ne peut pas espérer quoi que ce soit. On pèche dans tout ce qui est le rugby. Si on n’avait pas peur contre Perpignan, on se trompe parce que quand on regarde le match là, on est des petits encore. C’est pauvre. On ne grandit pas, je suis d’accord, mais je n’ai pas de baguette magique. On ne trouve pas la solution. Preuve en est, sur le terrain. Ce n’est pas faute d’avoir été averti par le staff. C’est le même match que l’an dernier. »

« Il n’y avait pas plus de signes alarmants que ça cette semaine. On s’est sans doute dit que ça allait le faire après deux matches de Coupe d’Europe réussis. Si on veut espérer mieux que de jouer le maintien, il va falloir qu’on fasse attention. Parce qu’un jour, la merde va arriver à la maison. Il ne faut pas compter que sur la série à domicile. Même si la priorité est le maintien, il faut qu’on soit capable de montrer un autre visage tous les week-ends. »

« Il faut être réaliste avec le haut de tableau : l’Aviron n’a pas sa place dans le top six, notre place est à batailler et à continuer de bâtir. Mais on n’est pas Toulouse, La Rochelle, et toutes les autres armadas… l’Aviron a longtemps fait le yoyo et il faut construire quelque chose. La saison dernière est un miracle. II faut rester à notre place, même si là, ça fait beaucoup en peu de rencontres à l’extérieur. »

Denis Marchois

« On n’arrive pas à mettre en place ce que l’on s’était dit dans la semaine. On est passé à côté, sur les fondamentaux. C’est là qu’on pèche. À la mi-temps, l’écart est fait. En début de seconde période, on a le vent aussi contre nous, on essaie de jouer à la main. Peut-être un peu trop. On n’arrive pas à concrétiser le peu d’occasions que l’on arrive à se créer. À l’inverse de Perpignan. Ils ont fait un super match. Ils nous ont bougé sur des secteurs dans lesquels on est habituellement bon : la touche, les ballons portés, etc. Le groupe était un peu dépité. On avait à cœur de faire une belle partie. Mais c’est le sport. »

« C’est la même chose qui se répète, semaine après semaine… même s’il y avait eu du mieux parfois à l’extérieur, à La Rochelle et au Munster. On a rendu une mauvaise copie. À nous de se remettre en question, déjà à la maison avec la réception du Racing la semaine prochaine. Et puis lors du prochain déplacement à Bordeaux, début janvier […] On sait que la différence entre les cadors de ce championnat et nous, c’est le fait d’aller chercher des résultats à l’extérieur, au-delà d’assurer à la maison. C’est ce qui nous empêche de passer un cap. Il faut qu’on continue à travailler. »

Grégory Patat  : « Aujourd’hui, on voulait se servir de la Coupe d’Europe, on a été remis à notre place, on est tombé sur plus fort que nous, on a été dominé dans les rucks, dans les collisions. Quand tu arrives avec autant d’ambitions et que tu veux montrer, que tu as progressé et que tu prends des essais faciles, on redevient une équipe fragile, tout simplement. On s’est fait dominer dans beaucoup de secteurs, je ne pense pas à un manque d’humilité. On savait où on mettait les pieds, on connaissait les points forts de cette équipe, une équipe redoutable quand elle avance. 36-10, le score est flatteur, on a été impuissants. Ce sport, quand t’es pas dans l’engagement, c’est compliqué. On n’a peut-être pas assez peur, on est sobre dans la victoire, il faut l’être dans la défaite, on a été remis à notre place. On est un jeune club de Top 14. On n’a pas été en capacité de garder notre fil conducteur. On a parfois surjoué. »

 

Un commentaire

  1. Je suis triste de constater qu’une fois de plus les promesses ne sont pas suivies d’effets. Souhaitons conserver notre invincibilité à domicile mais personne n’est à l’abri surtout pas notre équipe trop friable. Samedi prochain il faudrait mettre là même « grinta »que les Catalans.

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