Les stades mythiques sont fusions dans le monde, renommés pour leur histoire mais aussi pour leurs supporters et l’ambiance qui s’en dégage. En France par exemple, on pourrait parler du Stade Bollaert Delelis, incontournable pour les footeux. Mais déjà fondamentalement, le football avec ses grilles entre le terrain et les supporters ne peut pas être comparé au rugby. Au pays basque, il y a un stade de ville mythique, le stade Jean Dauger. il est le lieu de vie de l’Aviron bayonnais et chaque semaine sa lumière étoilée, ses chants qui s’élèvent au delà de l’entendue et ses guiches fermés en font un des stades préférés des rugbyman qui y passent.
A la relevée de ce samedi 3 décembre , les loups lyonnais s’y présentaient avec la ferme intention de revenir les poches pleines d’essais et de points récoltés. C’était déjà sans compter sur le 16ème homme de l’Aviron et ce « Vino Griego » entendu jusqu’à Chaban Delmas !
La, la, la, la, la, oh Bayonnais, la, la, la, la, la, les Bayonnais…….
L’entame, montre une équipe Bayonnaise qui met du rythme, de l’engagement, du combat et de la vitesse. Un franchissement de Makala pour une passe à Heguy, amène un bel essai de Bogado toujours aussi vaillant. Ce n’est que chose normale car deux interceptions, Baget et Makala avent auraient du se conclure par deux essais sans l’incroyable Niniashvili qui montre bien sa grande valeur montante. le match démarre avec la sortie de ce joueur qui semble s’être blessé sur sa dernière action.
L’Aviron domine mais Lyon ne lâche rien et sur un contre en touche et des accélérations de plus de 80 m , Dumortier inscrit son 7ème essai de la saison.
« Nos petits » loin de sortir du match, montrent leur agressivité qui mettent à mal les Lyonnais. La pluie qui intervient voie les fautes de main se multiplier et le score à la mi temps ne révèle pas la domination de nos joueurs.
Au retour des vestiaires le match reprend sur le même rythme, un féroce engagement et la volonté de faire reculer les adversaires dans leur 22 mètres. Sous une pluie à ne pas mettre un loup dehors, « nos petits » continuent leur domination et sous la conduite de leur maitre de jeu, ils vont scorer de la plus belle des maniéres. la précision de Camille Lopez devient un calvaire pour le triangle arrière lyonnais, incapable de rivaliser dans le secteur du jeu au pied. Deux pénalités et un drop d’anthologie passé malgré une pluie soutenue. L’Aviron s’impose 19 à 7, une victoire hautement méritée qui ne doit rien à personne et qui montre une fois de plus une équipe impressionnante qui ne lâchera rien. Toute l’équipe est à féliciter avec une mention particulière à celui qui, il y a quelques mois, au moment de l’annonce de sa signature, avait entrainé du scepticisme de la part de nombreux supporters.
Comme quoi le fait de tourner sa langue 7 fois ……peut se révéler instructif. Depuis le début du Top 14, son implication et ses actions en font un des joueurs préférés des supporters mais aussi des joueurs dont Swan Cormenier qui sur interview » c’est notre petit joueur Argentin, notre Maradona !
Camille Lopez SI: « Ce n’était pas beau mais ce n’est pas grave. Il faut savoir gagner moche. Les avants ont fait une grosse partie, on a bien défendu, on s’est montrés propres dans le secteur de la conquête. On a su adapter notre stratégie par rapport à la pluie et on s’est rarement trompés dans nos choix. » Sur les deux drops « J’ai deux occasions qui se sont présentées, et ça s’est plutôt bien passé. Quand je mets le second, forcément que l’on bascule sur quelque chose de positif au niveau du score, tu as plus de sérénité, de confiance pour aborder la fin de rencontre. »
Gregory Patat disait: « C’est cool car ça veut dire que l’équipe grandit et peut maintenir une stratégie ». « Camille est important pour nous. il a la capacité à faire sortir son équipe de la pression. C’est un joueur de caractère qui est venu pour évoluer chez lui et pour remplir les objectifs du club. mais il ne veut pas qu’on parle de lui plus que des autres ».
Xavier Garbajosa SI « Il faut saluer le match des Bayonnais, encore une fois à domicile. Avec une Masterclass de Camille Lopez qui a su nous acculer dans notre camp ! »
La, la, la, la, les Bayonnais, la, la, la, la, les Bayonnais.
Bravo, Merci et à très vite pour d’autres matchs comme celui la. Nous sommes fiers de vous et de votre engagement pour le club.
AUPA BAIONA
Au fait, « un match de rugby à Bayonne n’a pas d’équivalent: des chants basques qui s’élèvent des Halles à l’heure du marché, de l’avant-match qui se vit dans les bars et restaurants de la ville jusqu’à Jean-Dauger et son atmosphère unique et inoubliable, découvrez un « Jour de match » à Bayonne. Et à votre tour n’hésitez pas à nous rejoindre! »
prenez vous y tôt !
Ancien sociétaire du club, entraineur des équipes juniors et Première de foot, j’ai bien évidemment suivi l’évolution de nos rugbymens et suis ravi de leur évolution, que mon état de santé m’empêche de suivre à J.Dauger. Meilleurs voeux de persévérance et de réussite !