« Cap Carnaval-ici Kal-ypson13- station lunaire. un engin vient de traverser la stratosphère à toute vitesse venant du sud de l’Europe ! »Kal-ypson 13, c’est une fusée bleue et blanche avec comme matricule AB-64-10, recherches en cours »!
Kal-ypson13, fusée sidérale parti du cap Dauger (Sud ouest de la France) en direction de l’astre solaire, aucun danger possible !
Quel week end encore où les astres sont toujours alignés, où la fusion entre des joueurs et leur manager ainsi qu’avec leurs supporters défie tout pronostic. un week end de joie, de bonheur où tout semble accessible. Même la lune, même le soleil vers un horizon bleu pour écrire l’histoire. L’histoire devient souvent légende et donne à l’épopée, une réalité à jamais la première ! Une seule équipe s’est qualifiée pour les phases finales en venant de la Pro D2. Ouvrons le rêve, y aura t’il une autre équipe venue de la Pro D2 accédant aux demies finales !!!!
A la fin de la relevée de ce samedi 25 Ventôse, on nous avez promis l’électrochoc par des Castrais vice champion de France 2022. Un effectif impressionnant avec dans le sens noble du terme « des Bestiasses avec des muscles partout » et la nécessité de gagner pour sortir de la spirale des défaites obtenues. 
Face à un stade encore à guichets fermés et à des Bayonnais invaincus sur leur terrain, le début du match a fait craindre le pire. Avec un jeu simple, rapide, à une passe, les castrais campent tout prés de notre ligne d’en but. Prix à la gorge, « nos petits résistent du mieux possible et comme le roseau, plient mais ne rompent pas ». L’indiscipline Castraise se met alors en marge et les deux cartons jaunes infligés en l’espace de 2 minutes (20 et 22ème) changent la donne et le score commence à prendre une tournure favorable pour nos joueurs. Cinq minutes après l’essai de pénalité, Camille Lopez envoie Bastien Pourailly dans l’en but. 15 à 3 à la 25ème minute.
Les contacts se font rudes et durs, le jeu devient plus rapide, « nos gros ne lâchent rien » et si les castrais arrivent à marquer un essai, Sirelli Makala aux crochets dévastateurs accentuent la prise en main du match par « nos petits » , 24 à 10 à la mi temps.
La seconde mi temps reprend sur un rythme rapide et suivant le sillage d’Uzair Cassiem et les prises d’intervalles de Yohan Orabé, le score enfle avec l’essai de ce même Cassiem à la 60ème minute qui perce le mur Castrais plein axe pour un essai qui fait lever le stade. Le bonus offensif est acquis et conforté par un essai de Machenaud après un un déboulé de baptiste Heguy le long de la touche.
La messe est dite, 10ème victoire de suite sur notre stade avec le plus d’un bonus offensif. Match maitrisé pendant 70 minutes, bonne domination en conquête, toujours cette volonté d’avancer, de mettre du jeu et de la vitesse.
Comme le soulignait Jeremy Davidson,
« Deux cartons jaunes, 12 pénalités concédées rien qu’en première mi-temps… C’est difficile de faire face quand on donne autant d’opportunités à l’adversaire de camper chez nous. »
et comme l’assurait Wtilfrid Hounkpatin à l’issue du match,
« On a vu une équipe de caractère sur le terrain pendant les premières minutes, Mais la frontière entre le caractère et la connerie est parfois très mince… Clairement, c’est notre indiscipline qui nous a porté préjudice, on ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes. À nous d’apprendre de nos erreurs. »
Quant à Camille Lopez au micro de Canal+ : « Forcément la victoire est belle. Nous avons été plus portés vers le jeu et plus efficaces que la semaine dernière (victoire ici contre le Stade Français). Le bonus c’est la cerise sur le gâteau, on ne le cherchait pas vraiment mais on le prend et c’est bien car on avance. Notre entame a été moyenne mais on a absorbé, on gardé notre maîtrise et on a fait mieux que la semaine dernière ».
Yohan Orabé
« Bayonne est une équipe dure à battre à Jean Dauger. On y joue bien, le maintien est assuré, on jouera en top 14 l’année prochaine. L’objectif n’est pas forcément de se qualifier mais on ne s’interdit rien« .
Et pour finir Gregory Patat,
« on ne va plus se cacher, on a fait le Job. On posera la question aux joueurs mardi car ils ont deux jours de repos pour savoir ce qu’ils veulent faire maintenant. l‘avenir leur appartient« .
Oui l’avenir appartient à « nos petits » et nul doute qu’ils voudront aller plus haut et comme écris plus haut nous donner un rêve impensable il y a 8 mois. On croit on vos possibilités. On sera toujours présent avec vous. Ne lâchez rien.
AUPA BAIONA