Destination en terre inconnue très hostile !

Il existe dans le royaume de France tout en bas à l’ouest entre monts Pyrénées et Atlantique des tribus farouches qui toutes les décades et demie s’opposent à d’autres tribus du royaume. L’une d’entre elles , « les  Avironards »,  farouches guerriers parmi les farouches, disposent d »une grande enceinte( arène urbaine) située au centre du village pour organiser ces combats. Pour y rentrer, il faut montrer pattes blanches et bleues. L’attrait si important ne permet pas à tous les habitants d’y assister et cet affrontement oppose sur une durée de temps les meilleurs guerriers des tribus

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Rien n’est plus important que la victoire et les vainqueurs sont célébrés par des chants, des cris, des encouragements qui s’élèvent jusqu’à être entendus des Dieux . les oriflammes s’agitent et la fête ne s’arrête qu’au petit matin.

C’est à la relevée de ce samedi d’automne que les arrogants de la tribu paloise se présentent pour mettre au plus mal les Avironards. Emmené par leur chef Lopelix, nos guerriers motivés toute la semaine par leur druide suprême, Patafix (désolé je n’ai pu résister) qui leur a répété tous les jours, »on va gagner, je veux que vous leur colliez aux Basques ». Faites les tomber qu’ils restent coller dans leur camp. Nos Gudaris se sont mis vite en action et le combat a pu commencer.

Nos gros déjà mis en avant à la dernière joute ont montré un engagement permanent. Dominant en mêlée et efficace sur les portées, ils n’en rien cédé pendant 80 minutes. Une deuxième ligne de grande ampleur avec un Lucas Paulos  qui fait se lever l’enceinte Dauger en emmenant le ballon sur plus de 35mètres et un Thomas Ceyte, véritable stimuli qui va nous permettre par sa puissance et sa détermination de mettre à mal les arrogants. Il en ait de même de toute l’équipe, « nos petits », tous unis dans l’affrontement et un collectif qui prend de plus en plus forme.

Seule la victoire est belle dit on mais quand elle se fait avec un bonus offensif, il n’y a pas grand chose à dire si ce n’est a féliciter tous nos Gudaris pour leur courage et leur abnégation. La tribu Avironard est en train de  se construire pour aller encore plus haut. Il faut aussi reparler de cette ambiance de feu, de cet accueil initié par le BOC dont les joueurs ont révélé le bien être, de cette Pena Baiona chant inégalable et tant de choses d’autre.

Dans moins d’une décade nous allons dans la capitale des Gaules à Lugdunum pour y affronter une tribu qui nous avait mis à mal l’année précédente. Nous sommes sur que « nos petits »vont tout faire pour laver cet affront. Le peuple Bayonnais est fier de vous et vous remercie de ces moments de pur bonheur.

Quelques interview dont le premier me laisse dubitatif.

Sébastien Piqueronies  :

« Il ne manque pas grand-chose, mais il manque l’essentiel : l’engagement, la discipline et la maitrise… Mais aussi dans le caractère individuel et la prestation collective, on a été absent, pas invité à ce rendez-vous. Ce n’est pas l’image qu’on avait l’habitude de donner. C’est une douloureuse évaluation, et on va faire preuve d’humilité dès samedi prochain pour la réception du Stade Français. Il me semble qu’on peut se rapprocher de la ligne, mais le manque de réactivité des porteurs nous est préjudiciable. On a trop été pénalisé sur le jeu au sol. C’est une Section molle qui ne mérite pas de prendre de points. On a un devoir d’humilité. »

Thomas Ceyte :

« Des fois, sur certains matches, il n’y a pas de grandes stratégies. On voulait les marquer devant et sur l’ensemble du match, c’est chose faite. On les a quand même dominés, en touche et sur ballon porté. On était mieux organisé, plus puissant. Mais Pau est une belle équipe, leur « 10 » (Joe Simmonds) gère très bien le jeu. À 27-16, il organisait tout le monde pour tenter de refaire leur retard. Mais on s’est accroché et ça a fini par payer. On s’est rendu compte qu’on bout d’un moment, ils se sont déployés sur la largeur. On a donc ciblé l’axe. »

« La semaine dernière, on a peut-être vécu un petit déclic. On s’est retrouvé sur des choses simples, malgré le groupe remanié… on prend le bonus à la fin. C’est parfait. Quant à moi, j’étais énervé du début de saison, de mes prestations, de ce qui gravite autour de moi, ce qui peut se lire ici et là. Puis la série de matches sans victoire… quand tu allumais les réseaux sociaux, on te rappelait les dates, les séries. Mais c’est comme ça, à Jean-Dauger, c’est spécial. Le samedi à 17 heures on sait qu’il va toujours se passer quelque chose. »

Grégory Patat  :

« On est grandement satisfait du résultat et de la manière. Nos avants ont été dominants sur chaque collision, et très bons dans les moments importants sur le secteur de la conquête. On savait que c’était la clé, qu’on ne pouvait pas se permettre de jouer trop latéral. On l’a vu sur les 20 premières minutes, on a joué avec le feu. Mais quand je vois le résultat et surtout la manière, finalement, on a montré des ambitions et on a fini par leur faire mal à la tête. C’est une équipe qui faisait peur avant. Ils dominent le kicking-game, et le paradoxe, c’est qu’ils font beaucoup de passes dans le camp adverse. Mais on a su trouver la clé défensivement, sur de longues séquences. C’est l’esprit Benoit Saint-Denis qui nous a aidé ce soir.

On a confirmé la prestation de la semaine à La Rochelle. Il faut féliciter la 2ᵉ ligne, ils ont fait un gros match, et je me suis adapté à leur performance et au protocole commotion d’Arthur Iturria en les maintenant sur le terrain. Ceyte a été énorme. Paulos a été dominant. On dispose d’un groupe de qualité, il faut que l’on fasse pareil à l’extérieur. Il faut prendre confiance et afficher des ambitions, même si ce championnat est tellement compliqué. La réalité d’un week-end n’est pas celle du suivant. La semaine prochaine, on va à Lyon, sur une pelouse synthétique. C’est plutôt rassurant de voir un paquet conquérant. Notre stratégie était basée sur du jeu d’avants. On a un groupe élargi, il faut savoir s’en servir. Servons-nous de cette émulation pour grandir. »

AUPA BAIONA

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